Restauration de la vanne de l’Orange
L’ASA des marais du Petit Poitou et du Commandeur vient de terminer la restauration de la vanne de l’Orange sur le canal de Vienne (commune de Ste Radégonde des Noyers). L’ouvrage menaçait de basculer et de s’effondrer dû à la présence d’une fosse en aval et des palplanches et maçonneries qui étaient usées par le temps.
Cette ouvrage situé 700m en amont de la porte à la mer, permet la régulation des niveaux d’eau durant les périodes hivernales et printanières et d’effectuer des “chasses” à la mer au cours de l’été afin de limiter l’envasement à l’aval de l’ouvrage à la mer. L’eau douce est ainsi contenue dans les marais en amont, et des prises d’eau salées à marée haute remplissent le bassin de chasse qui est ensuite vidé à marée basse. L’entretien en partie maritime est ainsi assuré.
Des travaux conséquents
L’une des difficultés majeurs du chantier était la mise à sec de l’ouvrage et l’accessibilité. Deux batardeaux en terre ont été nécessaires pour étancher l’ancien ouvrage et pouvoir travailler dans des conditions optimales sans eau.
Sont venus ensuite :
- la réalisation d’un nouveau radier (plus large pour éviter la création d’une fosse liée à la chute d’eau au droit de la vanne),
- la réalisation des bajoyers et des supports du portique,
- la pose de la nouvelle vanne en bois qui est elle même équipée d’une vannette de régulation pour gérer plus finement les niveaux d’eau amont,
- l’installation des systèmes de manœuvres (crics, crémaillères, motorisation, …),
- la pose de passerelle d’accès (attention, accès interdit au public),
- l’installation d’une rampe à anguilles permettant le franchissement de l’ouvrage par cette espèce.
Le chantier a été réalisé entre mai et fin juillet 2022 par des entreprises locales : CEPM, PEPIN, AC2BOIS et BALLINEAU Bâtiment.
Le montant des travaux s’élève à 250 360 € HT, financé à 70% par le Conseil Départemental de la Vendée, le Conseil Régional des Pays de la Loire et l’Agence de l’Eau dans le cadre du CT Eau Vendée aval et Longèves. Les 73 650 € restant étant assuré par la taxe syndicale de l’ASA.